Alors que le diagnostic technique global a été créé non seulement pour élaborer un plan pluriannuel de travaux dans des immeubles anciens nouvellement mis en copropriété mais aussi dans des copropriétés existantes tentées par la rénovation, les travaux prescrits n’ont pas toujours été déclenchés en raison de leur coût trop élevé, même échelonné sur plusieurs années.
Mais depuis le 1er octobre, le dispositif d’aide à la rénovation MaPrimeRénov’ a de grandes chances de changer la donne et d’encourager les copropriétés à sauter le pas pour une rénovation globale partiellement financée par ce dispositif auquel peuvent s’ajouter d’autres aides, toutes aussi avantageuses.
Un petit tour d’horizon au sein du nouveau dispositif de MaPrimeRénov’ en faveur des copropriétés et de ses liens étroits avec le diagnostic technique global ou DTG, un diagnostic immobilier disponible auprès de notre cabinet de diagnostic immobilier de Pantin, très actif sur les territoires parisien et francilien.
Quel rapport entre le DTG et MaPrimeRénov’ copropriétés, à Paris et en Ile-de-France ?
A Paris, en Ile-de-France mais aussi partout en France, le diagnostic technique global est un diagnostic immobilier dédié aux copropriétés.
Qu’il soit réalisé lors de la mise en copropriété d’un immeuble de plus de dix ans, lors d’une procédure d’insalubrité ou à titre volontaire, son ambition est toujours la même : définir le programme pluriannuel de travaux de rénovation nécessaire pour remettre en état l’immeuble et assurer sa conservation dans le temps, tout en veillant à ne pas sur-endetter la copropriété.
Malgré tout, les copropriétés qui font réaliser un DTG ne concrétisent pas toujours, faute de moyens, leur projet de rénovation. MaPrimeRénov’, suite à un DTG et à son vote, va permettre si les conditions d’obtention de l’aide sont respectées, d’apporter une aide financière importante au projet de rénovation globale, soit 25 % du montant des travaux.
Quelles conditions pour MaPrimeRénov’ et quelles autres aides suite au DTG ?
Pour être éligibles à MaPrimeRénov’, les copropriétés de Paris et d’Ile-de-France doivent être immatriculées en tant que telles dans le registre national, compter au moins trois quarts de lots à usage d’habitation et viser un gain énergétique d’au moins 35 % après travaux.
Par ailleurs, elles peuvent aussi prétendre à des primes bonifiées si elles affichent au moins une étiquette Énergie E après travaux, voire à un autre bonus si elles parviennent à devenir très économes avec une étiquette A ou B.
En plus, les copropriétés qui ont un endettement de plus de 8 % ou qui sont situées dans un quartier de renouvellement urbain peuvent prétendre à une aide spécifique de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat.