Dans une étude récente réalisée par Bevouac, une start-up spécialiste de l’investissement locatif dans l’ancien, Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, est la commune de plus de 100 000 habitants (hors Paris, Lyon et Marseille) qui abrite le plus grand nombre de passoires énergétiques, soit les logements classés F et G par le DPE. Pourquoi et quelles obligations pour les propriétaires vendeurs et bailleurs de ce type de logements à compter du 1er janvier 2022 et progressivement ? Pour rappel, les pouvoirs publics souhaitent faire disparaitre les passoires thermiques d’ici 2028 et notamment en incitant fortement leurs propriétaires à se lancer dans une rénovation énergétique.
Une étude sur les classes énergie des DPE des logements, basée sur des critères fiables
Selon un recensement réalisé par un grand nom de l’investissement locatif dans l’ancien, soit la start-up Bevouac, Boulogne-Billancourt compte le plus de logements en situation de surconsommation désignés par « passoires énergétiques ». Pour réaliser son étude, cette société s’est focalisée uniquement sur les DPE réalisés par la méthode 3CL afin de travailler sur des résultats DPE obtenus par une méthodologie harmonisée. Bevouac a également ignoré Paris, Lyon et Marseille, pour lesquelles l’étude a été réalisée par arrondissement, et n’a pris en compte que les villes de plus de 100 000 habitants disposant d’au moins 3 000 DPE depuis 2016. Ainsi, il apparait que près de 23,5 % des logements ayant fait l’objet d’un DPE à Boulogne-Billancourt depuis 2016, sont classés F ou G au DPE.
Passoires énergétiques à Boulogne-Billancourt : leurs propriétaires doivent être vigilants
Les propriétaires de passoires énergétiques situées à Boulogne-Billancourt ainsi que partout en France doivent rester vigilants concernant leurs obligations lors de transactions immobilières. Tout d’abord lors de la rédaction de leurs annonces immobilières de vente ou de location. En effet, ils doivent non seulement y faire figurer le résultat des étiquettes « énergie » et « climat », mais aussi mentionner le statut énergivore de leur logement par la mention « Logement à consommation énergétique excessive » ainsi que, comme pour tous les logements, même performants, le coût global annuel et théorique généré par les consommations d’énergie, accompagné de l’année de référence des tarifs énergie utilisés.
Par ailleurs, à compter du 25 août 2022, ils ne pourront plus revaloriser le loyer de leur logement. D’autre part, à compter du 1er septembre 2022, s’il s’agit d’une maison individuelle ou d’un immeuble en monopropriété, ils devront fournir un audit énergétique pour toute vente, en plus du DPE. Enfin, dès le 1er janvier 2025, ils ne pourront plus louer un logement classé G et dès 2028, classé F.